nonpareil, eille
adj. (non-pa-rèll, rè-ll', ll mouillées)
- 1Qui est sans pareil.
Pour la nonpareille Bouvignon, elle était la plus grande diseuse de riens qui ait jamais été
. [Scarron, Le Roman comique]Colette entra dans des peurs nonpareilles
. [La Fontaine, le Berceau.]Bien est-il vrai qu'auprès d'une beauté Paroles ont des vertus nonpareilles
. [La Fontaine, Orais.]J'ai souhaité un fils avec des ardeurs nonpareilles
. [Molière, Dom Juan, ou le Festin de Pierre]Le maréchal de la Ferté dit ici des choses nonpareilles
. [Sévigné, 65]Je suis dans le train de mes amies, je vais, je viens ; mais, quand je puis parler de vous, je suis contente, et quelques larmes me font un soulagement nonpareil
. [Sévigné, 6 juin 1675]M. de Pompone fut aise de nous voir, et m'a su un gré nonpareil de cette petite équipée
. [Sévigné, 24 juill. 1675]Si je voulais vanter un objet nonpareil, Je mettrais à l'instant plus beau que le soleil
. [Boileau, Satires] - 2 nm Le nonpareil, oiseau ; voir NONPAREILLE.
Nonpareil royal, variété d'oeillet.
REMARQUE
On écrivait dans le XVIIe siècle nompareil, par attraction du p pour l'm.
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